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L’essor de l’industrie plastique a eu lieu dans les années 50. Réelle innovation, en moins d’un siècle, cette matière, issue de la pétrochimie est devenue un des plus grands fléaux de l’évolution de notre société contemporaine.

Aujourd’hui, en France, seulement 20 % des plastiques sont recyclés.(cf ADEME 2016) Que deviennent les autres ? Jusqu’à présent, la Chine était  » le plus gros importateur mondial de déchets solides, avec des volumes annuels équivalents à 56 % de la production mondiale de ces déchets « (cf. courrier international 24/01/2018). Cette année, la Chine, trop impactée écologiquement, a mis fin à ce contrat mettant chacun des pays face à sa gestion des déchets.

En France, si un plastique n’est pas recyclé, il est soit incinéré : ce qui peut permettre une valorisation énergétique (mais qui est aussi critiqué pour son impact environnemental), soit enfoui : ce qui est aussi catastrophique écologiquement. En gros, nous déplaçons et nous enterrons un problème écologique.

Naïvement, nous avons réfléchi dans un premier temps au produit que nous pouvions concevoir à partir de cette matière plastique. Nous avons pensé, au début, aux chaussures puis aux tongs avant d’apprendre que celles-ci étaient faites à base de caoutchouc… mouink! Bon … on est sympa, on vous épargne la liste des innombrables et improbables produits auxquels nous avons pensés !!

Puis, nous avons vu qu’il était possible d’en faire du textile. Certaines entreprises se sont déjà lancées là-dedans. Mais en poussant nos recherches, nous avons appris que lorsque les vêtements en matières synthétiques sont lavés, ils libèrent un grand nombre de nanoparticules de plastiques dans l’eau qui ne sont pas triées par les stations d’épuration. Elles créent ensuite une pollution invisible et irrécupérable qui se retrouvent dans le ventre des poissons.. et du nôtre si nous les consommons!

Il n’y a en réalité pas un plastique, mais bien des centaines de types de plastiques (PET, PE-HD, PP, etc.) qui rendent leurs recyclages extrêmement complexes. En raison de leurs propriétés chimiques particulières, ces plastiques ne peuvent se recycler ensemble. Ils demandent à être d’abord triés par sous-catégorie avant d’être transformés.

Un déchet plastique ne peut devenir n’importe quel produit. Les bouteilles d’eau en plastique par exemple ( faites en PET : Polytéréphtalate d’éthylène ) seront valorisées principalement en fibre de polyester dans les vêtements. Ainsi, chacun des plastiques se recyclera plus facilement dans un type d’objets selon ses caractéristiques.

Plastiques des mers, on parle de quoi ?

9 millions de tonnes de plastiques jetées à la mer par an (cf. France Info 02/04/2015).. c’est l’estimation qui aurait été faite, mais ces chiffres augmentent encore. Ce sont, principalement, des bouteilles en plastiques, des flacons, des filets de pêche, des emballages alimentaires.

Ils mettent entre 4 et 12 mois pour se décomposer avant de devenir des micros ou nanoparticules qui ne sont aujourd’hui pas récupérables. Leur séjour en surface n’est que de courte durée car 99% des plastiques finissent par couler. (source : présentation Yves Bourgnon lors du salon de l’économie circulaire Occitanie).

Ces déchets composent le fameux 7ème continent grand comme 6 fois la France et de 30 mètres de profondeur. Il y en existe 5 autres, moins gros mais bien présents.

cf. www.cartograf.fr

La plupart de ces plastiques viennent de la terre, jetés sur la plage, dans la nature et amenés par le vent et les rivières. Néanmoins, il serait erroné de penser que notre poubelle magique de recyclage permet de résoudre ce problème, car comme nous vous l’avons expliqué auparavant, peu de plastique, aujourd’hui, sont valorisés.

Alors quoi ? Que faire ? : changeons encore notre mode de consommation et bienvenue au « presque zéro déchet » ! Faisons encore plus la guerre aux déchets qu’avant, parce que le meilleur déchet est en effet celui qui ne se créé pas.

Et pour le projet ? Le projet peut paraître ambitieux nous dit-on. Mais, gardons en tête que même si demain, par une prise de conscience magique et globale, nous arrêtons de produire du plastique…il restera encore tout celui que l’on a déjà produit…

Alors oui, il faut trouver une solution pour recycler le plus possible ces déchets qui nous empoisonnent au sens propre et au figuré. Le plastique existant reste une matière première secondaire intéressante à exploiter.

On vous en dit plus dans les prochains articles !