Offre exclusive

La lunette de soleil responsable et engagée désormais à partir de 45 euros.

Petite synthèse pour ceux qui n’aurait pas lu les précédents articles. Après plusieurs mois de recherches, études de marché et de nombreuses rencontres, nous souhaitons continuer à mieux connaître la valorisation des plastiques des mers. Aujourd’hui, mis à part les filets, ces plastiques, tristes stars planétaires, sont très peu valorisés.

Notre projet de les transformer, du moins en partie, en un accessoire de mode répond à plusieurs enjeux :

  • Proposer une alternative locale et éco-conçue à l’industrie de la mode
  • Ne pas piocher dans les matières premières de notre chère planète et réutiliser la matière plastique le plus possible (laissant ainsi du temps pour développer des alternatives dans un cercle vertueux)
  • Sensibiliser la population avec un produit utile et répandu
  • Pousser une innovation technique qui va permettre d’ouvrir les portes des possibles
  • Mettre les différents acteurs et experts en synergie sur un problème qui exige une solution urgente
  • Et enfin, nous l’espérons : permettre de créer des emplois en insérant des personnes dans un projet polyvalent et passionnant.

Avant d’en venir à nos constats, la belle nouvelle du jour : après être passées à l’oral hier, l’incubateur de l’école des Mines à Ales, nous a acceptées en pré-incubation ! Un soutien et un support essentiel pour la réalisation de notre projet. Nous sommes très heureuses et on peut le dire, fières de nous ! 🙂

Place aux constats :

Bien que la problématique de la catastrophe des plastiques des mers soit partagée par beaucoup, à l’heure actuelle, peu d’initiatives, de recherches et d’innovations (du moins en France) vont dans le sens de la valorisation de ces matières. Les initiatives connues sont celles de la récolte des plastiques en mer, mais tant que ce plastique particulièrement abîmé ne sera pas recyclé, il restera majoritairement enfoui, incinéré ou encore déplacé dans d’autres pays.

 – Quelques courageuses entreprises ou associations se sont néanmoins lancées dans ce domaine (voir article précédent) et nous en avons rencontrées plusieurs. Nous espérons que nos futures collaborations, nous aiderons à avancer dans le projet !
  

– Les industriels de la plasturgie en France savent, qu’aujourd’hui, ils doivent aller dans ce sens-là. Toutefois, le manque de gisements identifiés, la complexité de la valorisation de ces plastiques et son coût freinent la transition des modèles de production. Il est nécessaire d’engager une réflexion concertée (politique, industriels, société civile) pour trouver des solutions innovantes, cohérentes et moins impactantes environnementalement. 

– Les gisements existent pourtant, les associations de récoltes des plastiques étant prêtes à réfléchir avec nous pour une collaboration.

 – Le recyclage de ces plastiques est extrêmement complexe en raison des centaines de sous-catégories de ces matières, de leur perte de qualité après dégradation, de leurs difficiles possibilités d’assemblage et sûrement, du manque de recherche investi dans leurs possibles transformations.
 

Pourtant, nous souhaitons continuer à creuser la question avant d’envisager de passer sur une autre matière plus « simple » à travailler, et pour cela nous sommes en lien avec de nouveaux ingénieurs et plasturgistes.

 
 Nous creusons donc encore, auprès de toutes les structures, porteurs et porteuses de projets, chercheurs, etc. travaillant sur la question du plastique recyclé (de manière générale) et on commence à se renseigner pour savoir ce qui a été mis en place ailleurs à l’étranger!