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Pour ceux qui arrivent, nous vous invitons à aller lire nos précédents et « passionnants » articles. Comme le dernier était aussi digeste qu’un gratin de plastique à sa sauce « mazout », en voici un plus léger mais pas moins croustillant.

Il y a deux semaines, nous sommes allées « fouiner » sur une des plages du coin, à Palavas. Pour tous ceux qui pensent que la pollution est bien loin de nos côtes, et bien détrompez-vous. Nous avons ramassé en grande quantité des bâtons de sucettes, des cotons tiges, des morceaux de plastique, et tout cela en très peu de temps. Nous avons même trouvé des seringues !

Nous avons été particulièrement choquées par la quantité de micros billes de plastique.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                                                                                                                                                                             
Photo : Céline LAPEYRE « Granulats de plastique, plus poétiquement appelés Larmes de sirènes : ces billes de plastiques – présentes partout maintenant sur les plages – sont la matière première utilisée par l’industrie pour réaliser les objets et emballages plastiques. » Source : Surfrider Europe
 
 
 En plus de cela, nous avons trouvé des bouts de mazout, qui ont envahi les côtes. Une enquête est en cours pour savoir la provenance et en attendant, après notre passage, les plages ont été interdites d’accès.

 

 
 Super la plage de mazout et de plastique. Merci Sarah pour le coup de main !
 

Dans un article précédent, nous avons soulevé le fait que recycler du plastique n’est pas si simple. Et lorsqu’il s’agit d’un plastique endommagé et de « micros tailles », cela devient extrêmement complexe. La matière est, en effet, de mauvaise qualité (érosion, salinité, rayon UV, concentration de métaux lourds, etc) et son identification devient très aléatoire voire impossible. Aujourd’hui, seulement les macros déchets (les gros) pourraient éventuellement être recyclés. Encore faut-il faire des analyses sur leurs caractéristiques et leurs états de dégradation, pour envisager une valorisation.

Notre réseau et notre connaissance sur le sujet s’élargissent et s’affinent, jour après jour. Nous sommes de plus en plus effarées de constater qu’il y a un manque de recherches scientifiques sur ce sujet brûlant du recyclage des « plastiques des mers ». Cette réalité préoccupante ne fait qu’augmenter notre motivation pour trouver des solutions concrètes et durables.

Comment ce problème mondial peut-il être relayé au second plan ?

Ce que nous savons c’est que certains auraient mené des recherches dans ce sens-là. Aujourd’hui nous ne pouvons l’affirmer car celles-ci restent verrouillées et protégées, pour des raisons qui manquent de transparence. Nous sommes persuadées que c’est une erreur fondamentale de retenir des informations déterminantes qui permettraient des innovations écologiques. Nous continuons cependant nos recherches et vous en dirons plus lorsque nous aurons trouvé…

Donc voilà où nous en sommes.. un peu indignées, mais encore plus déterminées ! Si personne ne nous partage l’information, nous allons devoir les faire nous-même ces analyses, et nous les rendrons accessibles à celles et ceux qui, comme nous, font passer les valeurs avant le profit ! Ah oui? Cela ne marche pas comme cela dans le monde de l’entreprise ? Et bien dans notre vision, si …

TIME TO CHANGE !